Quand l’est passé l’temps du printemps
Tous les étés docilement
Je casse mes ruines j’change d’altitude
Mais toujours j’frime comme d’habitude
La teub dans l’sable niveau d’la mer
J’lâche le contrôle les couilles à l’air
D’l’air pur et de l’eau cristalline
D’la confiture sur tout mon spleen
Plein d’kilomètres mais ça change rien
J’me casse en Crête voir des crétins
Quand le soleil pointe son nez
Zen ou pas zen j’me laisse bronzer
Qu’j’aie de l’argent ou bien des rêves
L’Dieu des vivants m’offre une trève
Entre une O.D et puis deux skuds
J’me laisse flotter comme d’habitude
Onze mois d’l’année qu’est-ce que ça f’ra
Si j’laisse ma vie passer comme ça
Septembre à août j’me mets pile out
Ch’veux dans la soupe j’aime trop les pâtes
Paris Athènes Nord jusqu’au Sud
J’ai mes antennes comme d’habitude
Sur la plage y’a des seins qui bougent
Mieux qu’dans les pages d’magazines louches
Ou qu’dans les cages d’certains bains-douches
Et moi j’projette mes turpitudes
Sur des craquettes comme d’habitude
Et moi j’projette du Nord au Sud
Mes petites miettes comme d’habitude
Recent Comments